mercredi 24 mars 2010

C'était donc ça, la France

C’était donc ça la France….

La publicité, les mails publicitaires, la TV, entourée de cette consommation à outrance dont j’avais été protégée finalement pendant 6 ans. Même si j’avais la sensation de dépenser de l’argent, je n’en avais pas la tentation. Parce qu’il n’y avait pas de « désir de posséder » un produit dont on me matraquait par l’image. Ici, on nous pousse à désirer toujours plus, on nous donne l’illusion que les autres ont tout, et nous rien. Alors on s’endette pour atteindre cet idéal de confort de hi-tech que l’on pense être la norme de notre société. Mais les publicités ne s’arrêtent jamais et se renouvellent à la même cadence que leurs produits. Des produits à posséder, consommer, avaler, ingurgiter….mais qu’on ne digère pas.

Et dans tous les pays c’est la même chose, détrompez vous. Seulement, en tant qu’étrangère peut-être, j’étais épargnée par les messages publicitaires, parce que je n’y faisais pas attention, parce que mes regards étaient tournés ailleurs, parce que je cherchais l’authenticité du pays et de ses habitants, l’authenticité d’un bonheur, finalement. Ce que je voyais et vivais me suffisait, ce que je possédais me suffisait.

Des exigences vestimentaires aux exigences technologiques et de confort qu’on nous soumet, comme conditions à notre existence….(mais qui est « on » ?).

J’ai peur de ce nouveau monde qui contrôle ma vie. Contrôle par les images et par les pressions financières, les utilisations abusives de mes ressources, de mon énergie et de ma vie. l’entrée abusive dans mon existence en me poussant à faire des choses que je n’ai pas décidées. France, pays de liberté ?

Liberté de se battre, mais s’il faut se battre, c’est qu’il y a un ennemi, et donc pas d’égalité, ni de fraternité.

Pays en dérive sous le joug d’un prestige éteint, pays qui court après ses châteaux, aux envies de grandeur et de luxe, qui fait miroiter ses dorures à l’étranger et qui donne de la merde à son peuple.

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