vendredi 26 décembre 2008

9 ans après

Le fou va, traînant ses babouches
son grelot d'étain à la bouche
il erre, son bonnet à la main
une ancre calée sur ses reins.
et le bonheur tient pour le fou
dans une flûte en acajou
que les étoiles ont façonnée
pour ce pauvre homme aux yeux fermés.

ce poème écrit en 1999, ne prend sens qu'aujourd'hui. l'illusion d'une existence à porter comme un fardeau dans l'espoir de moments heureux qui viennent nous élever. pour quelques minutes de bien-être, on avance péniblement, une ancre sur les reins.

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